Les sites à visiter

Walscheid

Le village de Walscheid

La coquette et fière cité montagnarde s’étend dans la vallée supérieure de la Bièvre. Son territoire est très accidenté et, en parlant de Walscheid on a coutume de dire « le village au sept collines ».

Très ancien, le village a souvent changé de nom au cours des siècles. Dans la charte du juillet 880 de l’empereur Charles III le Gros il est cité sous le nom de « Walterescett », ce qui, d’après certains historiens, signifierait «la forêt de Walter ».

Voici les différentes graphies du toponyme « WALSCHEID » au cours des siècles :

880: WALTERESCETT, 1050: ECCLESIA WALSCHEIDT, 15ème siècle : WALSCHIT, 1589: WALSCHULT, 1594: WALSCHEDT, 1595: WALSCHEYS PROPE SALBOURG, 1786: WAHLSCHUTT

Walscheid se trouve à la frontière linguistique. Au-delà d’Eigenthal, le français est la langue maternelle.

Superficie : 3835 ha dont 3258 ha boisés ; Population : 1665 habitants (ed. 2012) y compris les annexes Sitifort, Eigenthal, Saint Léon, Nonnenbourg, Beimbach, Rotstein, Batishof, Munichshof.

Le rocher de ST Leon

Walscheid faisait autrefois partie du comté de Dabo. Les premiers comtes de Dabo y possédaient sur la colline du Durrenberg le château de Durrenstein.

Vers la fin du XIIIème siècle un prieuré de chanoines réguliers de Saint Augustin fut construit à l’emplacement du château.

En 1692, le comte de Linange transforma le couvent en un ermitage sous le vocable de St Léon. La chapelle de St Léon fut incendiée plusieurs fois au cours des siècles, le dernier sinistre étant celui de 1952.

Le cimetière Gallo-Romain

Les pierres tombales ressemblées au-dessus de Beimbach, au lieu-dit « Trois Saint » forment un véritable cimetière entouré d’une enceinte de murs.

Elles sont la preuve que les hauteurs au sud de Walscheid étaient habituées au temps des Gallo-Romains. Les monuments funéraires se composent de deux pierres de grès taillées ; la dalle et la pierre debout en forme de maison. Sous la dalle, percée en son milieu, se trouvait l’urne contenant les cendres du défunt. La pierre debout, creuse à sa base, porte sur sa face avant une ouverture semi-circulaire. (Pour approvisionner les défunts).

Circuit du cimetière Gallo-Romain

Le Hohwalschplatz

Est un col franchi par une route très ancienne conduisant de la vallée de la Bièvre vers celle de la Zorn jaune en passant par le hameau de Beimbach.

Dominé par l’énorme Hohwalschfelsen, (569 m) le col forme la ligne de partage du Hohwalschplatz ; celui qui va vers le nord conduit le touriste au cimetière gallo-romain des Trois Saints et par celui qui se dirige vers le sud on arrive au Heidenschloss. Un troisième conduit à la source de la Bièvre, vallée du Lossert, et un quatrième, vers le petit Hohwalsch.

La grotte de Saint-Léon - Situation et légende

C’est à environ 300 mètres de la nouvelle chapelle de Saint Léon que s’ouvre, au flanc de la montagne, la célèbre grotte de Saint Léon. Elle a une profondeur de 32 mètres, une largeur de 24 mètres et une hauteur de 8 mètres. Au fond de la grotte sort du rocher un filet d’eau claire. Au début du siècle dernier, c’était même une source assez importante. Selon la croyance populaire, son eau avait la propriété de guérir la stérilité, ce qui attirait les couples en mal d’enfants. Sur une paroi du rocher à gauche de l’entrée est fixée une plaque commémorative, rappelant la mémoire du Pape Saint Léon IX qui se serait souvent retiré ici. Dès sa jeunesse, il serait venu prier et se recueillir dans cette cathédrale de la nature.

Comme on peut l’imaginer, cette vaste grotte a inspiré bien des légendes ; l’une d’elle raconte : « Il y a longtemps, très longtemps vivait dans le splendide château de Saint Léon – Dürrenberg, avec sa famille, in comte païen. Ce comte avait transformé la grotte en cellier. En ce temps là, la plate forme du Dürrenberg et la grotte étaient reliées par l’eau qui remplissait toute la vallée. Quand le vin venait à manquer, le seigneur se rendait lui-même dans la caverne cellier au moyen d’une barque. Là, il tirait le vin en abondance et s’enivrait copieusement. Ce même seigneur avait un fils qui, ayant eu connaissance du Dieu des Chrétiens, priait ce Dieu avec beaucoup de ferveur et d’amour. Le père, qui avait été un homme dur et violent, l’apprit et entra dans une grande colère. Il résolut de faire supprimer son propre fils. Il ordonna à deux de ses serviteurs, de l’emmener dans la forêt pour l’exécuter. Leur mission achevée, en guise de preuve, ils devaient ramener la langue du supplicié. Les serviteurs néanmoins avaient bon cœur. Ils épargnèrent le fils du comte et tuèrent à sa place un chien dont ils apportèrent la langue au père du jeune Bruno. Ce dernier échoua chez un ermite et se convertit au christianisme.

Plus tard, il fit un pèlerinage à Rome et devint, après bien des années, un pape plein de piété, de grandeur et de sainteté. Ses parents, tourmentés de remords, s’en allèrent finalement au Vatican et confessèrent leur abominable péché au pape qui dès lors, se fit connaître d’eux. Le pape, homme d’une valeur spirituelle, mais aussi homme d’action, fit démolir le château païen dans son pays natal et fit construire à sa place une chapelle. Peu à peu, l’eau se retirait, mettant à nu la terre qui ne demandait qu’à être cultivée. Le Saint Pape fit venir de pieuses familles de Suisse qui s’établirent là pour travailler la terre. Ainsi prit naissance le hameau de SAINT LEON. »

Chaque année, l’Office de Tourisme de Walscheid présente dans la grotte, une crèche vivante, et ce le 3ème dimanche de l’Avent. Cette manifestation nécessite chaque fois la mobilisation d’une quarantaine de bénévoles (figurants, monteurs, techniciens sono etc.) Le montage et le démontage de la structure mobilisent une vingtaine de bénévoles pendant 150 heures. Tous les éléments de cette structure sont transportés, à dos d’homme, dans la grotte.

La grotte de Saint-Léon
Situation et légende
1ère partie

C’est à environ 300 mètres de la nouvelle chapelle de Saint Léon que s’ouvre, au flanc de la montagne, la célèbre grotte de Saint Léon. Elle a une profondeur de 32 mètres, une largeur de 24 mètres et une hauteur de 8 mètres. Au fond de la grotte sort du rocher un filet d’eau claire. Au début du siècle dernier, c’était même une source assez importante. Selon la croyance populaire, son eau avait la propriété de guérir la stérilité, ce qui attirait les couples en mal d’enfants. Sur une paroi du rocher à gauche de l’entrée est fixée une plaque commémorative, rappelant la mémoire du Pape Saint Léon IX qui se serait souvent retiré ici. Dès sa jeunesse, il serait venu prier et se recueillir dans cette cathédrale de la nature. Comme on peut l’imaginer, cette vaste grotte a inspiré bien des légendes ; l’une d’elle raconte : « Il y a longtemps, très longtemps vivait dans le splendide château de Saint Léon – Dürrenberg, avec sa famille, in comte païen. Ce comte avait transformé la grotte en cellier. En ce temps là, la plate forme du Dürrenberg et la grotte étaient reliées par l’eau qui remplissait toute la vallée. Quand le vin venait à manquer, le seigneur se rendait lui-même dans la caverne cellier au moyen d’une barque. Là, il tirait le vin en abondance et s’enivrait copieusement. Ce même seigneur avait un fils qui, ayant eu connaissance du Dieu des Chrétiens, priait ce Dieu avec beaucoup de ferveur et d’amour. Le père, qui avait été un homme dur et violent, l’apprit et entra dans une grande colère. Il résolut de faire supprimer son propre fils.

La grotte de Saint-Léon
Situation et légende
2ème partie

Il ordonna à deux de ses serviteurs, de l’emmener dans la forêt pour l’exécuter. Leur mission achevée, en guise de preuve, ils devaient ramener la langue du supplicié.
Les serviteurs néanmoins avaient bon cœur. Ils épargnèrent le fils du comte et tuèrent à sa place un chien dont ils apportèrent la langue au père du jeune Bruno. Ce dernier échoua chez un ermite et se convertit au christianisme.
Plus tard, il fit un pèlerinage à Rome et devint, après bien des années, un pape plein de piété, de grandeur et de sainteté. Ses parents, tourmentés de remords, s’en allèrent finalement au Vatican et confessèrent leur abominable péché au pape qui dès lors, se fit connaître d’eux. Le pape, homme d’une valeur spirituelle, mais aussi homme d’action, fit démolir le château païen dans son pays natal et fit construire à sa place une chapelle. Peu à peu, l’eau se retirait, mettant à nu la terre qui ne demandait qu’à être cultivée. Le Saint Pape fit venir de pieuses familles de Suisse qui s’établirent là pour travailler la terre. Ainsi prit naissance le hameau de SAINT LEON. » Chaque année, l’Office de Tourisme de Walscheid présente dans la grotte, une crèche vivante, et ce le 3ème dimanche de l’Avent. Cette manifestation nécessite chaque fois la mobilisation d’une quarantaine de bénévoles (figurants, monteurs, techniciens sono etc.) Le montage et le démontage de la structure mobilisent une vingtaine de bénévoles pendant 150 heures. Tous les éléments de cette structure sont transportés, à dos d’homme, dans la grotte.

L'église de Notre Dame de l'Assomption

Le 14 avril 1763 a été bénie et posée la première pierre de l’église catholique – Notre dame de l’Assomption – à WALSCHEID. En 1822, un incendie se déclara.

Dans la nuit du 12 au 13 février 1823, la tour de l’église s’écroula ; Le clocher fut construit en 1856 ; En 1913 – 1914, il fut procédé à l’agrandissement de l’église par l’adjonction d’un chœur, d’un transept, de deux sacristies et d’un sous-sol pour l’installation du chauffage.

Les travaux furent interrompus pendant la guerre. En 1920, les travaux ont été terminés. En 1919, il fut procédé à la reconstruction de l’escalier de l’église. En 1923, le pavage, de la rue de l’église a été réalisé. Le monument aux morts a été inauguré le 20 juin 1926.

L’orgue WETZEL, posé du 7 décembre 1864 au 7 janvier 1865 par cette famille de facteurs d'orgues strasbourgeois, est restauré entièrement durant le second semestre 2011 par l'Entreprise KOENIG, facteur d'orgues à Sarre-Union, sous la direction de Christian LUTZ de Dangolsheim (67), Expert organologue, technicien-conseil pour les orgues auprès des Monuments historiques ; quelques réparations avaient été effectuées précédemment en 1938 et en 1978. L'instrument est classé comme remarquable par les instances régionales et la restauration de 2011 dont le cout s'élève à près de 100.000 € TTC, est soutenu par le Département de la Moselle ainsi que la Fondation du Patrimoine de la Région Lorraine ; une souscription publique a d'ailleurs été lancée et gérée par cet organisme, permettant ainsi à la population de contribuer à la remise en état de cet instrument.                  

Le Heidenschloss

Le château Païen, situé entre le Hohwalschplatz (486m) et le Peugstein (593 m) est appelé « château égyptien » sur la carte de Cassini.

Hypothèse avancée par Henri Lepage : les bandes nombreuses de Bohémiens que parcouraient autrefois l’Alsace trouvaient dans ces ruines une retraite inaccessible.

Le Heidenschloss est couvert sur son sommet d’amoncellements de pierres, et la pente sud-est, vers la vallée de la Zorn était certainement mise en culture.
Le brigadier-forestier de Beimbach, EBELMANN, découvrit sur la terrasse, une stèle maison intacte ainsi que cinq pierres d’enceinte prismatiques et des fragments d’autres pierres. Dans le répertoire archéologique du département de la Moselle, on peut lire que le Heidenschloss est intéressant pour ses signes rupestres : lignes parallèles croisées en courbes concentriques indéchiffrables. Le Heidenschloss se compose de deux imposants blocs de rocher d’une hauteur de 8 à 10 mètres reliés par un mur de grosses pierres de taille d’une longueur de 20 mètres, en partie détruit.

Plan d'eau

Pour un moment de détente en pleine nature, rendez-vous au plan d’eau, vous pourrez y pique-niquer et profiter d’une petite pause fraicheur entouré de verdure.

En été, la baignade est surveillée sur le plan d’eau alors venez prendre un grand bol d’air en plein cœur de la forêt mosellane !
Pour les plus aventuriers, vous pourrez suivre un itinéraire champêtre qui mène au cimetière gallo-romain. Sur place, un panneau explicatif vous indique que ce lieu rassemble des « stèles-maisons » retrouvées sur les hauteurs du village.

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